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La télésurveillance médicale en C.H.U.

15 mai 2018
En 2018, la télémédecine doit s’adapter à la réalité des centres hospitaliers : le temps où les hôpitaux pouvaient allouer d’importants budgets à de nouveaux outils informatiques est révolu. Les établissements de santé ne peuvent désormais financer que des solutions éprouvées, répondant à de réels besoins des patients et du personnel de santé. Parmi les solutions de télémédecine performantes, générant un impact réellement bénéfique sur les C.H.U., nous pouvons citer le télésuivi médical. Quels bénéfices apporte ce type d’outil et comment le mettre en place concrètement ?

La télésurveillance médicale : un double enjeu

 

telesuivi medical centre hospitalier Au sein d’un service de transplantation rénal par exemple (et par extension, tout service de soins), la télésurveillance apporte un double bénéfice : d’une part pour le corps médical et d’autre part, pour les patients.

Du côté du personnel de santé, le suivi des patients à distance engendre un gain de temps considérable. En effet, dans la mesure où il permet d’espacer les consultations sur site, le télésuivi permet de libérer du temps aux médecins et d’économiser les coûts de transport liés. Au vu de l’augmentation constante du nombre de patients suivis dans les C.H.U., ces allégements sont loin d’être négligeables.

Ensuite, la télésurveillance est centrée sur le patient : elle vise à améliorer son quotidien et la qualité des soins qu’il reçoit. Le fait de disposer d’un outil de suivi à domicile lui permet de s’impliquer davantage dans son parcours de soins et ainsi d’en devenir acteur, dans le sens où c’est à lui de renseigner ses constantes quotidiennes et de les transmettre au médecin.

Ces outils ne sont cependant pas déconnectés de l’humain : au contraire, ils facilitent la relation soignants-soignés.

 

La télésurveillance médicale dans un cadre expérimental

 

experimentation programme etapes La télésurveillance médicale est aujourd’hui expérimenté dans le cadre du programme “ETAPES” (Expérimentations de Télémédecine pour l’Amélioration des Parcours En Santé) qui vise à développer les activités de télémédecine.

Ce dernier devrait permettre l’entrée des actes de téléconsultation et de téléexpertise dans le droit commun du remboursement par l’assurance-maladie. La mise en place de ces pratiques dans le cadre d’ETAPES a permis de lever certains freins juridiques et organisationnels.

En pratique, une telle expérimentation permet de développer le suivi à distance, en tenant compte des retours des patients et des médecins, afin d’ajuster les processus aux besoins réels, remontés directement du terrain. Pour cela, il convient de choisir une solution en conformité avec la réglementation actuelle, capable de s’adapter à toutes les pathologies, à tous les services et aux protocoles des médecins. Une solution comme apTeleCare remplit tous ces critères et ajoute même deux modules essentiels pour un télésuivi efficace et complet : un module de téléconsultation et un d’éducation thérapeutique.

À l’heure actuelle, la télésurveillance médicale peut être expérimentée dans le cadre du programme ETAPES pour une durée de 4 ans (voir le rapport du Parlement à ce sujet). Pour ce faire, il est nécessaire d’élaborer un programme de financement encadré par la loi de finances, en établissant une convention entre les structures, organismes, industriels et professionnels de santé. Certains éditeurs, comme TMM Software, proposent un accompagnement complet des établissements pour simplifier la mise en oeuvre et le déploiement de la solution expérimentée.

 

La télésurveillance médicale en pratique

 

telesurveillance hopitaux Lorsque l'on met en place une solution de télésuivi médical dans un établissement de soins, il convient de veiller à ce que le patient s’approprie correctement l’application et continue de l’utiliser dans la durée. Car passées les premières semaines, l’utilisation de ces dispositifs pourrait avoir tendance à baisser. Un collaborateur doit assurer l’éducation thérapeutique du patient et l’accompagner dans le suivi de sa maladie. Cela évite également au médecin d’intervenir lorsque ce n’est pas vraiment nécessaire.

Même si l’impact médico-économique des outils de télésurveillance est encore à prouver, le déploiement d’une solution de télésuivi est possible dès à présent dans les C.H.U. L’évolution de la télémédecine avance à vive allure et certains acteurs, tels que TMM Software, proposent déjà des solutions abouties. Cet éditeur, expert dans les solutions de e-santé, s'attache à accompagner les établissements de santé dans leurs projets de télésuivi, contribuant à faciliter le quotidien des prises en charge des patients par le personnel médical.

 

À propos :



Le Professeur Mariat entend démontrer l’efficacité d’apTeleCare en menant une étude comparative sur des patients greffés et des donneurs vivants suivis avec la solution et des patients suivis de façon classique. Ce projet devrait durer 3 ans et ses résultats pourraient être rendus publics par la suite. Objectif : voir si dans le cadre d’un suivi de qualité, les interactions entre le patient et le corps médical peuvent être réduites et ainsi générer des gains de temps pour chacun.

tmm software telesuivi