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Télésurveillance médicale en oncologie : améliorer la coordination ville-hôpital
27 septembre 2019
Comme pour beaucoup de maladies chroniques, l’évolution du parcours de soins en oncologie tend souvent vers un éloignement progressif de l’hôpital. À plus forte raison avec le développement constant de la prise en charge à domicile des patients. Dans ce contexte, le parcours patient demeure solidement encadré par les personnels de santé hospitaliers et libéraux. Ces derniers doivent se relayer intelligemment pour accompagner les patients vers la guérison. L’amélioration de la coordination ville-hôpital constituait justement l’une des priorités du Plan cancer 2014-2019.
Garantir la qualité et la sécurité des prises en charge en oncologie, tels sont les mots d’ordre de la stratégie nationale de santé contre le cancer. Pour y parvenir, une amélioration de la coordination ville-hôpital et de la transmission d’informations entre professionnels est nécessaire.
Étant donné la complexité de la prise en charge des cancers et leur caractère réitératif, il n’est pas question de laisser les patients organiser leur parcours de soins seuls (voir ce billet sur le parcours de soins en oncologie). Une bonne articulation des différentes séquences de la prise en charge est primordiale pour éviter toute rupture du lien soignants-soigné lors des moments clés du parcours.
Cela est d’autant plus vrai avec le développement de la chirurgie ambulatoire et de la chimiothérapie par voie orale. En effet, avec l’augmentation du nombre de patients suivant un traitement à domicile, les parcours de soins évoluent. De sorte que les personnes malades ont plus de risques de se retrouver esseulées entre les différentes phases thérapeutiques. Charge donc aux professionnels de santé, hospitaliers et libéraux, de se coordonner pour éviter toute “rupture” dans le parcours patient. Pour cela, les équipes médicales doivent communiquer entre elles et partager toutes les informations récentes, dans les délais les plus brefs.
Pour atteindre ces objectifs, le Plan cancer mettait en avant les actions à privilégier : • La digitalisation des processus de soins en cancérologie, en ville comme à l’hôpital. • La généralisation du dossier communicant de cancérologie (DCC), mis en place en 2015, pour améliorer le partage et l’échange sécurisé des informations entre professionnels. • L’intégration des programmes personnalisés de soins (PPS) et de l’après-cancer (PPAC) au DCC, • Le développement de la télémédecine, notamment : □ La télé-expertise (pour les cas complexes et rares), □ La télésurveillance médicale en oncologie (pour interpréter à distance des paramètres médicaux, notamment avant les cures de chimiothérapie et au cours de la surveillance), □ La téléconsultation (pour une détection précoce des effets secondaires des chimiothérapies).
La télésurveillance médicale dédiée à l’oncologie permet donc de répondre à certains axes du Plan cancer 2014-2019 en matière d’amélioration des échanges ville-hôpital.
En effet, les solutions de télésurveillance médicale facilitent la digitalisation de tous les documents nécessaires au suivi des patients (DCC, PPS, comptes-rendus d’examens, résultats d’analyses…). Une fois ces données saisies dans l’application, elles sont disponibles à tout moment, par tous les professionnels impliqués dans la prise en charge du patient. Ainsi, il suffira au kinésithérapeute ou à l’infirmier à domicile de se connecter à la plateforme pour prendre connaissance de l’état de santé du patient… et ainsi adapter les soins en fonction.
Par ailleurs, certaines applications de télésurveillance médicale disposent d’une messagerie sécurisée et d’un dispositif de téléconsultation pour faciliter les échanges entre professionnels.
Promue par le Plan cancer, la télésurveillance médicale apparaît sur le terrain comme une solution pertinente pour améliorer la coordination ville-hôpital en oncologie. Elle permet aux professionnels de santé d’accéder facilement à toutes les données patient, de partager des informations/documents en toute sécurité et de communiquer entre eux via une messagerie sécurisée.
Améliorer la coordination ville-hôpital pour mieux encadrer le parcours patient
Garantir la qualité et la sécurité des prises en charge en oncologie, tels sont les mots d’ordre de la stratégie nationale de santé contre le cancer. Pour y parvenir, une amélioration de la coordination ville-hôpital et de la transmission d’informations entre professionnels est nécessaire.
Étant donné la complexité de la prise en charge des cancers et leur caractère réitératif, il n’est pas question de laisser les patients organiser leur parcours de soins seuls (voir ce billet sur le parcours de soins en oncologie). Une bonne articulation des différentes séquences de la prise en charge est primordiale pour éviter toute rupture du lien soignants-soigné lors des moments clés du parcours.
Cela est d’autant plus vrai avec le développement de la chirurgie ambulatoire et de la chimiothérapie par voie orale. En effet, avec l’augmentation du nombre de patients suivant un traitement à domicile, les parcours de soins évoluent. De sorte que les personnes malades ont plus de risques de se retrouver esseulées entre les différentes phases thérapeutiques. Charge donc aux professionnels de santé, hospitaliers et libéraux, de se coordonner pour éviter toute “rupture” dans le parcours patient. Pour cela, les équipes médicales doivent communiquer entre elles et partager toutes les informations récentes, dans les délais les plus brefs.
Pour atteindre ces objectifs, le Plan cancer mettait en avant les actions à privilégier : • La digitalisation des processus de soins en cancérologie, en ville comme à l’hôpital. • La généralisation du dossier communicant de cancérologie (DCC), mis en place en 2015, pour améliorer le partage et l’échange sécurisé des informations entre professionnels. • L’intégration des programmes personnalisés de soins (PPS) et de l’après-cancer (PPAC) au DCC, • Le développement de la télémédecine, notamment : □ La télé-expertise (pour les cas complexes et rares), □ La télésurveillance médicale en oncologie (pour interpréter à distance des paramètres médicaux, notamment avant les cures de chimiothérapie et au cours de la surveillance), □ La téléconsultation (pour une détection précoce des effets secondaires des chimiothérapies).
Télésurveillance médicale en oncologie : quel apport pour la coordination ville-hôpital ?
La télésurveillance médicale dédiée à l’oncologie permet donc de répondre à certains axes du Plan cancer 2014-2019 en matière d’amélioration des échanges ville-hôpital.
En effet, les solutions de télésurveillance médicale facilitent la digitalisation de tous les documents nécessaires au suivi des patients (DCC, PPS, comptes-rendus d’examens, résultats d’analyses…). Une fois ces données saisies dans l’application, elles sont disponibles à tout moment, par tous les professionnels impliqués dans la prise en charge du patient. Ainsi, il suffira au kinésithérapeute ou à l’infirmier à domicile de se connecter à la plateforme pour prendre connaissance de l’état de santé du patient… et ainsi adapter les soins en fonction.
Par ailleurs, certaines applications de télésurveillance médicale disposent d’une messagerie sécurisée et d’un dispositif de téléconsultation pour faciliter les échanges entre professionnels.
Promue par le Plan cancer, la télésurveillance médicale apparaît sur le terrain comme une solution pertinente pour améliorer la coordination ville-hôpital en oncologie. Elle permet aux professionnels de santé d’accéder facilement à toutes les données patient, de partager des informations/documents en toute sécurité et de communiquer entre eux via une messagerie sécurisée.
