Retour aux actualités

Le parcours patient en psychiatrie avec Mental Apps

15 janvier 2020
Dans le cas d’un patient hospitalisé pour la première fois pour un épisode dépressif catégorisé (EDC), la bonne qualité de la prise en charge peut faire toute la différence. Non seulement elle facilitera son retour à la vie active, mais en plus, elle lui donnera un cadre pour éviter la chronicisation du trouble psychique. Dans ce billet, nous illustrons un cas concret de parcours patient dans le cadre de la télésurveillance médicale à domicile.

Le diagnostic éducatif



Le patient suivi - que nous appellerons Gilles - présente un premier épisode dépressif catégorisé (EDC) suite au décès de sa femme. Après une hospitalisation d’une quinzaine de jours, le psychiatre de l’hôpital propose à Gilles une sortie anticipée, accompagnée de la solution de télésurveillance médicale Mental Apps. En complément de son traitement médicamenteux composé d’antidépresseurs. Gilles accepte, curieux de découvrir cette méthode de prise en charge.

Un diagnostic éducatif est alors défini en accord avec le personnel médical. L’équipe de soins construit alors le parcours patient de Gilles point par point : les objectifs médicaux, les seuils d’acceptation de l’application (sommeil, poids, etc.), les dispositifs d’éducation thérapeutique (ETP)...

Lorsque le protocole de soins est défini et que le projet médical est validé, la télésurveillance médicale peut être mise en place.

La prise en main du dispositif de télésurveillance médicale



Gilles bénéficie d’une formation à l’outil avec un infirmier coordinateur. La formation est très rapide, surtout avec une solution intuitive et ergonomique comme Mental Apps. Questionnaires de suivi, agenda, messagerie sécurisée, documents d’ETP… L’infirmier présente toutes les fonctionnalités à Gilles. Ce dernier prend vite ses marques, l’application est facile à prendre en main.

Gilles sort de l’hôpital en étant autonome, acteur de sa prise en charge. De plus avec une solution comme Mental Apps, il évite un recours complexe à un psychiatre (pénurie, délais de RDV longs, etc.) : il peut se faire suivre par son médecin traitant.

Le retour à domicile



Gilles rentre alors chez lui, accompagné de son application Mental Apps. Chaque jour, une alerte lui rappelle d’enregistrer ses constantes : humeur, anxiété, activité physique, etc. Gilles remplit le questionnaire élaboré par l’équipe médicale qui le suit, ce qui permet d’évaluer son état de santé en quelques minutes. Mais aussi de surveiller son assiduité dans la prise de son traitement.



Dans la plupart des cas d’EDC, le risque de rechute dure au moins un an. Alors, il est important pour les patients de poursuivre leur traitement aussi longtemps que préconisé par les équipes médicales. Et ce, même s’ils estiment se sentir mieux au bout de quelques mois. La période de cessation de prise médicamenteuse est risquée : le taux de rechute observé est non négligeable.



La transmission des données à l’équipe médicale



Une fois par semaine, un tableau de bord est télétransmis à l’infirmier coordinateur et au médecin de Gilles. Les résultats sont également ajoutés à son dossier médical informatisé (DMI). Les données sont ainsi accessibles à tous les professionnels de santé impliqués dans sa prise en charge.

Les informations collectées quotidiennement sont concrètes : elles offrent au médecin de Gilles une bonne visibilité de l’état de santé de son patient… y compris en dehors des consultations. Par exemple lorsqu’en consultation, Gilles affirme avoir bien dormi, le médecin peut voir qu’il a noté avoir très mal dormi la semaine précédente. Sa vision est donc plus complète, ce qui lui permet de prendre des décisions plus avisées.

De plus, le médecin reçoit des alertes automatiques en cas d’anomalie détectée par l’application ou si Gilles n’a pas enregistré ses données du jour. Cela permet de détecter au plus tôt les rechutes et d’adapter la prise en charge du patient au besoin.

Comme illustré dans ce cas concret, l’application Mental Apps offre aux patients un suivi qualitatif suite à leur hospitalisation. Complémentaire au traitement médicamenteux et à des consultations régulières avec un médecin ou un psychiatre, la solution permet de conserver un lien entre l’établissement et le patient dès sa sortie.